Buenos dias !

Aujourd’hui, il nous est arrivé un truc génial. Nous étions garés à côté d’autres cc sur un parking du vieux Cadix, avec la porte ouverte, quand nous avons entendu une voix française qui s’étonnait du nombre de pays dans lesquels nous étions passés au vu des drapeaux collés à l’extérieur. L’homme s’est approché et nous a alors scotchés net ! D’un seul coup d’œil, il venait de reconnaître le drapeau d’Oman et le portrait de son sultan, son Altesse Al-Qaboos en disant « Vous avez été à Oman ? c’est Al Qaboos ! »

Il faut dire qu’il n’y a qu’une sorte de gens qui puisse reconnaître l’un et l’autre, et ces gens sont rares. Ce sont ceux qui ont vécu sur place, à Oman.

Et c’était effectivement le cas. Christian, c’est son nom, nous a raconté un peu de sa vie de pionnier à Oman, avec sa femme Ghyslaine, dans les années 70, moment de l’arrivée de son Altesse Al-Qaboos sur le trône. Passionnant et incroyable ! Il était responsable de la construction de la route (qu'on connaît par coeur !) entre Bidbid et Sur, deux villes de la côte nord. Dans des conditions digne d’aventuriers de l’inconnu, mais soutenus par un confort luxueux que les entreprises expatriées de l’époque pouvaient encore se permettre. Bref, une sacrée expérience ! Et ce n’est pas tout ! Christian nous a raconté comment il a croisé plusieurs fois le Sultan lors de soirées grandioses et se souvenait que ce dernier expliquait qu’il comptait faire une politique axée sur le bien-être de son peuple et de son pays. Ce qui a fait sourire le Christian de l’époque qui s’est dit « c’est ça, oui ! Ils disent tous ça et tu vas faire comme les autres, tu vas tout garder pour toi ! ». C’est pourquoi il était heureux et épaté d’entendre notre expérience qui lui a prouvé que le Sultan avait tenu parole !!

Et ce n’est pas tout !! Le fils du PDG de Christian avait, dixit, « usé ses fonds de pantalon sur les bancs de la même école que le Sultan Qaboos » ! Ils étaient potes de classe ! Si c’est pas totalement dingue cette histoire !!!

Bref, une chouette rencontre.

 Christian (en bleu) et sa femme Ghyslaine, avec leurs amis Michel et sa femme

(Nos amitiés à vous 4, Christian, si vous nous lisez. Au plaisir de vous recroiser)

A part ça, balade dans le vieux quartier de la Vina, super ambiance comme dans le vieux Marseille il y a 50 ans (si je puis me permettre). A refaire !

"Notre bar de tous les jours" (c'est le nom)

L'arbre était si gros qu'on a dû faire un détour car nous ne passions pas dessous en cc !

La havane qu'ils disent...

Un aperçu de la tranquilité du quartier. Il ne manque que l'odeur des fleurs d'orangers dans la vidéo :  https://youtu.be/dA8yoJiq7nk.

Il y a un plusieurs forts attenants aux remparts de Cadix. En voici un aux accents arabo-omanais :

Moi, j'adore cette ville !

Salutte !

Donc à 2 h du matin, nous v'là t-y pas en balade en cc pour trouver une place au calme et fuir les fiestas du samedi soir. Difficile mais tout à coup, du coin de l'oeil j'ai vu des places libres sous des arbres le long d'un parc...et nous voici, ci-dessous, dans ce coin ombragé (et il fait chaud donc c'est bienvenue) et très agréable. 

Julie ne résiste pas à grimper dans les magnifiques arbres du parc avec son frère...

On découvre Cadix, avec, comme à Nice, une grande promenade le long de la mer avec ses plages juste en -dessous ! La mer est bonne et si les enfants avaient eu la patience de m'attendre, je me serai baignée. On voit la cathédrale énorme au fond...

 Les petites ruelles sont très typiques dans le vieux quartier et la vie y est paisible ici aussi. 

La place de la cathédrale et la cathédrale 

On a forcément mangé les fameux churros trempés dans el chocolate, spécialité espagnole. Non, effectivement, ce n'est pas diététique. 

Un petit air de La Havane disent les gens...

Hasta luego

Buenas !

On reprend la route vers l'ouest, le soleil se couche de plus en plus tard. On traverse une Sierra dont je ne me souviens pas du nom (il faut dire qu'il y en a partout par là) où on traverse des villages très jolis toujours et des paysages de moyenne montagne vraiment très beaux. On se croirait presque dans le Mercantour ! haha !

Bon, finalement on a trouvé notre future maison. C'est celle-ci (au-dessus)

Un village magnifique...

Après ce petit tour en montagne, on baigne dans les pins parasols et on arrive tranquillement à Cadix ! Ville mythique ! Depuis que j'ai entendu Carmen de Bizet, je rêve de voir Cadix (sisi, il y a un rapport, mais c'est trop long à expliquer ici) alors :

Cadix ! Me voilà !!

Bon, pour l'instant, on va juste trouver un bivouac au bout de la jetée du port car on a faim et il se fait tard...L'air est doux, c'est génial.

(Là c'est Julie qui a sa capuche mais ça ne veut rien dire car elle est ado et, comme chacun sait, l'ado se couvre quand la température dépasse 23 ° et reste en T-shirt quand elle tombe sous 15°. Donc ça fausse les donnes quoi...)

Je disais donc : l'air est doux, c'est génial 

Notre chouette bivouac au bout du port.

Bon. Là c'était avant qu'il ne débarque une voiture pleine de jeunes sympathiques mais très alcoolisés, qui se sont mis à chanter "andalousie, pays de mon coeur" à fond de balle en catalan avec la musique flamenca plein volume et les verres pleins tout court. Soyons clair : le flamenco on aime beaucoup et on l'a déjà dit.  Mais à 2 h du mat' on pencherait pour des rythmes moins rapides quoi...

Du coup, rangement du cc en pleine nuit, et déménagement hagard, à la recherche d'une place dans cette petite ville fortifiée où le moindre espace est occupée par l'habitant....

Suite au prochain numéro...(après on dira que les blogs des voyageurs, c'est chiant ! non mais quel suspens ici pourtant !!! Alors ? hein ?)

Hola ! Qué tal?

Ce petit bled de Ronda nous plaît infiniment et c'est si petit que chaque jour, je croise un des habitants de notre impasse, celui qui nous a aidé à manœuvrer. C'est très sympa. Quelle tranquillité ici ! On se peut se prendre pour des aigles sur cette falaise...le regard porte loin sur les plantations d'oliviers et les pins parasols...Finalement, on va peut-être s'installer ici, nous...On va réfléchir, tiens !

Bon, par contre, on n'habitera pas là...gasp ! le vide !

Et toujours cet air d'Amérique du sud sur certaines places dominées par des clochers colorés

Et toujours ces orangers partout ! Certains sont encore en fleurs : une merveille olfactive !

Ah ! Tiens ! Voilà notre future maison ! Super. j'ai trouvé.

Hasta luego !